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Je n’ai pas l’habitude de me livrer mais ça m’a fait du bien d’écrire cet article, croyez moi.

Je vais vous parler aujourd’hui de mon histoire personnelle. Je n’ai pas l’habitude de me livrer sur ma vie, mes échecs, mes désespoirs. 

Je me pose toujours cette question. Mais pourquoi je suis devenu spasmophile ? Pourquoi moi ? 

Mes débuts de spasmophile

Mes premiers symptômes de la spasmophilie, enfin ma première grosse crise est arrivée dans le train, sans prévenir.

Pour vous situer un peu mon adolescence, c’est enfant battu au collègue par ses camarades, et c’est là qu’on se dit : Pourquoi moi ? J’ai quelque chose de différent ? Je ne suis pas normal ? Pas comme les autres ?

A l’adolescence on se pose ce genre de question quand toute une classe est contre nous, et oui je connais bien le harcèlement scolaire. A mon grand regret.

Et pourtant je n’étais pas plus gros ou plus maigre qu’un autre, pas plus moche…. Je ne comprenais pas. Cela m’a juste enfermé dans un schéma ou je me disais qu’au fond, j’étais différent. 

Mes souvenirs du collège sont moi en train de longer les murs pour éviter de me faire frapper, avoir peur de sortir du collège parce qu’on m’attendait.

Et pourtant ma première crise est arrivée 3 ans après, au lycée. 

Au lycée aussi j’ai été victime de maltraitance mais moindre par rapport au collège. A croire que le schéma se poursuit.

Donc pour en revenir à ma première crise, c’est arrivé dans le train de retour du lycée. A ce moment là tout allait bien, le soleil tapait sur les vitres du train mais une bouffée de chaleur m’envahit, je n’arrivais plus à respirer et j’avais l’impression que j’allais mourir d’un instant à l’autre.

Je demandais un doliprane à quelqu’un dans le train et le pire a été le regard des autres qui me regardait avec crainte et incompréhension quand je leur disais que je n’allais pas bien et que je n’arrivais plus à respirer.

Ma tête était dans la petite ouverture de la fenêtre du train quand je tentais de trouver de l’air.

Arrivé à la gare j’arrive très difficilement à marcher jusqu’à chez mes parents. Ils appellent le médecin et le diagnostic est tombé : 

SPASMOPHILIE 

A part ça, aucune explication du médecin, je devais me débrouiller avec ce diagnostic pour essayer de comprendre ce qui n’allait pas.

Il restait internet qui donnait des informations brèves et imprécises. Au mieux je tombai sur un article qui me rassurait, au pire je trouvais pleins de maladies potentiellement mortelles sur d’autres sites.

Les symptômes que je trouvais étaient : hyperventilation, fasciculations, stress intense, extrasystoles, troubles du rythme, problème de respiration, sueurs, syncope….

Des symptômes que je n’avais pas encore mais que n’allais pas tarder à ressentir.

Chaque sortie était un calvaire, je me souviens des sorties au cinéma ou la foule me stressait et ou je ne pouvais apprécier le film.

J’obtiens mon bac sans difficultés, étonnant vu le nombre de symptômes qui se multipliaient et me voilà directement au chômage. Et oui avec un bac pro comptabilité il fallait pas s’attendre à trouver du travail dans la semaine.

C’est là que la descente aux enfers était plus rapide, je restais donc à la maison isolé sans aucun projet ni but, les journées se ressemblaient et sortir était de plus en plus compliqué.

C’était donc un calvaire de sortir, un stress intense. Je décide donc de me rendre au centre médico-psychologique de ma ville. Le psychiatre fait ce que tout psychiatre fait : prescrire un anti-dépresseur qui était le Seroplex.

Le seroplex qui fait croire à ton cerveau que tout va bien alors que intérieurement tu ne va pas bien. Je l’ai gardé 2 ans et mes symptômes même si ils étaient moins présents étaient là et le mal- être aussi.

J’ai donc fais un sevrage de ce médicament qui est bien pire que tout le reste. Le Seroplex quand on l’arrête est très dur à supporter, de nombreux symptômes se réveillent.

Heureusement à côté de ça j’ai réussis à battre les fasciculations grâce au magnésium, je me suis rendu compte que j’étais continuellement en manque de magnésium.

Je remonte la pente de la spasmophilie

Par la suite je teste des méthodes alternatives et j’ai également pu en faire profiter mes patients ( je suis aide-soignant ). Je me suis formé à l’approche du toucher massage, à la médiation animale, à la musicothérapie, aux sons binauraux,  au développement personnel.

Et là je me suis rendu compte que les médicaments qui sont censés nous faire beaucoup de bien sont moins puissante que les méthodes naturels et surtout de la motivation de s’en sortir.

Je n’ai peut être pas répondu à la question essentielle : Pourquoi êtes vous spasmophile ?

Personnellement je pense que c’est à cause d’une grosse hypersensibilité, en effets vous devez vous reconnaître dans les signes suivants :

  • Empathique
  • Soucieux des autres
  • Fibre sociale
  • Envie de bien faire
  • Hypersensible
  • Besoin de reconnaissance

Et c’est là que la solution miracle arrive, je dis miracle mais pas facile à atteindre. Je vais vous expliquer tout ça.

Il faut apprendre à s’en foutre

 

Nous spasmophile on se fait du soucis pour les autres, pour le monde. Les actualités nous angoisses. 

Dites vous que les problèmes ou vous n’avez aucun poids et ou vous ne pouvez pas agir, vous devez les zappé ou alors simplement les écouter sans vous angoissé.

CONCLUSION

Aidez les gens chez qui vous savez qu’il vous en seront reconnaissant, lachez prise et prenez du recul.

Vous allez me dire : oui c’est facile à dire mais…

Agissez.

La spasmophilie pour moi est le symptômes de notre incapacité à faire faire à certaines choses, une grosse hypersensibilité et surtout vous prenez les choses trop à coeur.

Le corps malheureusement se rebelle car il sent que vous prenez tout pour vous.

Encore une fois quand vous ressentez des symptômes comme les extrasystoles, palpitations, sueurs, tremblements dans un état spasmophile dite vous que c’est le corps qui dit dont le terme ( mal à dit ). 

Votre esprit dit à votre corps qu’il faut se ménager.

Et vous savez quoi ? Depuis des années je ne me prends plus la tête. J’ai déjà pu faire des abandons de postes quand ça me convenait plus ( pour être libre de mes choix ), j’ai pu envoyé paître des gens sans remord et je dis ce que je pense. 

Et le fait de s’enlever tous ces verrous dans un syndrome spasmophile permet justement à notre corps qui est notre seul vaisseau de se libérer du mal-être dont il est victime. Les causes de la spasmophilie ne sont pas aussi importante finalement que la résolution de ce trouble

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