La spasmophilie : causes et symptômes
Dans cet article nous allons voir les causes et symptômes de la spasmophilie.
Bien que la spasmophilie soit fréquente, on en sait peu sur elle. Le symptôme le plus important de cette maladie est la crampe musculaire due à une sur-stimulation des nerfs et des muscles. Cependant, une série d’autres symptômes peuvent également se manifester, comme la fatigue chronique et l’insomnie.
Spasmes, picotements et crampes dus à une sur-stimulation des nerfs et des muscles
La spasmophilie est généralement associée à des crampes musculaires douloureuses. En outre, divers autres symptômes peuvent survenir, tels que la fatigue, les crises de panique, l’insomnie, l’hyperventilation et les vertiges. Certains de ces symptômes sont similaires à la fibromyalgie et au syndrome de fatigue chronique. Cependant, il s’agit de troubles complètement différents. Bien que la spasmophilie soit courante, beaucoup de personnes ignorent son existence. Une bonne raison de s’y intéresser de plus près.
Qu’est-ce que la spasmophilie ?
La spasmophilie est une maladie où les nerfs et les muscles sont anormalement sensibles à la stimulation mécanique et électrique. Cela les amènent à travailler de manière incontrôlable. Cela peut s’accompagner de spasmes (contraction involontaire des muscles), de picotements et de crampes. Bien que les scientifiques ne nient pas l’existence des symptômes, ils ne pensent pas que la spasmophilie soit une maladie physique. Les psychiatres soupçonnent qu’il s’agit d’un trouble de l’anxiété. La description de cet état est un peu vague. C’est pourquoi peu de médecins penseront immédiatement à la spasmophilie lorsqu’un patient se présentera à eux avec ces symptômes . En France, on estime que 8 millions de personnes souffrent de cette maladie. Le diagnostic y est posé plus souvent qu’il y a quelques années, car les médecins sont devenus très attentifs à ne pas passer à côté des symptômes.
Pourquoi certains médecins ne reconnaissent-ils pas la spasmophilie ?
La médecine classique divise les maladies en maladies organiques et fonctionnelles. Les maladies organiques font l’objet d’une plus grande attention lors de la formation médicale car les causes peuvent être identifiées plus clairement.
Ce n’est pas le cas des maladies « invisibles », comme la spasmophilie, mais aussi la fibromyalgie et le syndrome de douleur chronique. Dans ces troubles fonctionnels, la gravité de l’anomalie ne peut être évaluée objectivement.
Néanmoins, la spasmophilie est une véritable maladie. Cependant, on ne sait pas encore exactement comment fonctionne le mécanisme des symptômes. Peu de recherches scientifiques ont été menées jusqu’à présent sur ce sujet.
Qu’est-ce qu’une spasmophilie latente et décompensée ?
La spasmophilie se manifeste à différents degrés. Sous sa forme latente, le patient a parfois des douleurs.
Cependant, elles ne sont pas suffisantes pour consulter un médecin. À ce stade, le patient ignore souvent qu’il souffre d’une maladie.
Généralement, à la suite d’un événement majeur de la vie – des situations stressantes – les symptômes peuvent s’aggraver.
À ce moment-là, on parle de spasmophilie compensée. Tous les muscles et les nerfs du corps peuvent être surexcités. La contraction involontaire des muscles peut provoquer des douleurs, de la fatigue, de l’anxiété et de l’insomnie. Ces symptômes augmentent avec le stress continu.
Quels sont les symptômes de la spasmophilie ?
Les principaux symptômes de la spasmophilie sont des contractions musculaires dans les membres et au-dessus des yeux, des picotements dans les mains et les pieds et autour de la bouche, des crampes musculaires et des douleurs dans le cou et le bas du dos.
La plupart des patients se sentent extrêmement fatigués et souffrent de crises d’angoisse ou de nervosité. En outre, la spasmophilie peut s’accompagner de palpitations, de douleurs thoraciques, d’une accélération du rythme cardiaque, de maux de tête et de vertiges. L’insomnie est un problème majeur pour la plupart des patients atteints de spasmophilie.
En général, ils se réveillent dans la deuxième partie de la nuit et ne peuvent plus s’endormir. Si cela se produit, il y a souvent des cauchemars.
En bref : cette condition peut se manifester par une série de symptômes très ennuyants au quotidien.
Comment diagnostiquer la spasmophilie ?
Sur la base de vos antécédents médicaux et d’un examen clinique, le médecin peut être en mesure de détecter une sur-stimulation des muscles et des nerfs. Cela peut ensuite être démontré au moyen d’un test spécifique.
Ce test indique le niveau auquel une impulsion nerveuse conduit à un état convulsif. Un électromyogramme (EMG) peut également être effectué pour vérifier si les muscles et les nerfs fonctionnent normalement. Le médecin peut également tester votre sang pour détecter une carence en magnésium et en calcium.
Comment traite-t-on la spasmophilie ?
Pour ce trouble commun – mais invisible – aucun traitement adéquat n’a encore été trouvé. Parfois, les douleurs sont réduites par la prise d’un supplément de calcium, de magnésium ou de multivitamines. En cas de crises graves, un anxiolytique peut être prescrit.
En outre, il est conseillé de marcher, de faire du vélo ou de nager pendant une demi-heure chaque jour. Des exercices de relaxation peuvent également contribuer à réduire les symptômes.