Spasmophilie et citron ? Vous allez me dire, mais quel rapporte ? Adepte du jus de citron le matin ? Cet article pourrait bien vous faire revoir vos habitudes.
Les fruits et plus particulièrement les agrumes sont nos principales sources de vitamine C. C’est une vitamine indispensable pour que notre système immunitaire soit opérationnel, contre les infections et plus particulièrement les infections hivernales.
Les bienfaits du citron ne sont donc plus à démontrer, mais il est nécessaire d’en consommer avec modération, notamment en cas de spasmophilie.
Il convient de préciser qu’à ce jour, il est nécessaire de recourir à plusieurs définitions pour cerner clairement ce trouble qu’est la spasmophilie.
C’est une crise de contractions musculaires violentes et incontrôlables. Ce n’est pas une maladie reconnu dans les classifications médicales, partout dans le monde.
Il semble que ce soit le cercle vicieux de symptômes qui rendent difficile la mise en place d’une définition. Cependant, on peut distinguer 3 symptômes récurrents, à savoir la fatigue, la neurodystonie et l’angoisse.
Généralement, un spasmophile est une personne émotive, sensible, introvertie et plutôt perfectionniste, ce qui occasionne une grande fatigue, sans compter que l’anxiété favorise grandement son apparition.
Il convient également de préciser que la spasmophilie se caractérise par des baisses soudaines de calcium et de magnésium dans le sang, et plus précisément dans les globules rouges.
Cela complique le diagnostic car le taux de magnésium sanguin peut être normal, tandis que le taux présent dans les globules rouges se révèle être anormalement bas.
Quels sont les risques du citron ?
Le citron est très acide, et il suffit de le mettre en bouche pour s’en assurer. Chez certaines personnes, cette acidité sera neutralisée par oxydation, faisant donc du citron un excellent élément pour leur santé, mais pour d’autres, cette acidité sera neutralisée par déminéralisation, ce qui sera nocif.
La déminéralisation, c’est l’élimination excessive des substances minérales nécessaire à l’organisme.
Par conséquent, la consommation de citron chez les personnes à risques fait que les acides qu’il contient reste dans l’organisme de la personne, car cette dernière n’a pas le potentiel métabolique pour les neutraliser.
Il doit donc puiser des minéraux alcalins dans ses tissus, comme les cheveux, les ongles ou encore les articulations.
Quel est le lien entre déminéralisation et spasmophilie ?
En cas de spasmophilie, la digestion se voit perturbée, ce qui entraîne la fabrication de toxines, une fatigue ainsi qu’une constipation également.
Cela entraîne également une fuite du magnésium de l’organisme, déjà en carence chez l’individu atteint du trouble.
L’organisme est également en situation de surplus d’acides en raison d’un excès de stress. Ces acides sont utilisés dans nos cellules, et transformé en gaz carboniques et en eau.
Mais le potentiel de transformation de ces acides est très variable suivant les organismes, et plus une personne sera frileuse, ce qui est souvent le cas des spasmophiles, et moins son organisme sera en mesure d’utiliser ces acides.
Et non transformés, ces acides doivent être éliminés : l’organisme va ainsi faire en sorte de neutraliser cet excès d’acidité par le biais de l’urine, mais ce qui sera évacuée sera soit du calcium, soit du magnésium.
Cette spasmophilie mine ainsi l’organisme jusqu’à ce que la personne finisse par comprendre les mécanismes de cette maladie.
Par conséquent, il est donc préférable d’éviter tout ce qui pourrait occasionner une déminéralisation de l’organisme, comme les jus de citron.
Ce dernier va perturber l’assimilation du phosphore et du magnésium, ainsi que le système nerveux, renforçant ainsi la présence de symptôme et accentuant le risque de rentrer dans le cercle vicieux de ce trouble encore difficile à diagnostiquer.
C’est un trouble difficile à vivre, et il convient donc de prendre de bonnes habitudes pour y remédier.
Maintenant vous comprenez le lien entre spasmophilie et citron 🙂